"Essayer d’assouplir un cheval au trot ou au galop, c’est chercher une difficulté souvent insurmontable. C’est en place ou au pas seulement qu’on peut rendre très vite le cheval léger de la bouche et des hanches, qu’on peut détruire promptement toutes les résistances."

Etienne Beudant

‌Le pas, l'allure des écuyers.

Le pas du cheval est une allure utile à l’élaboration de la musculature. Les grands anciens dressaient leurs chevaux surtout au pas, garant de cadence, de calme et de décontraction.

Le cheval a moins de tension musculaire au pas et il peut donc bien apprendre à lâcher prise et mieux s'équilibrer.
La véritable Haute-Ecole réside dans la perfection des allures, à commencer par le pas.

Le pas, l'allure de l'apprentissage.

Dans l'entraînement de base d'un jeune cheval, le pas joue un rôle crucial. La lenteur du pas favorise la communication avec le cheval.
Le pas est par excellence l’allure de l’ apprentissage : le cheval accepte beaucoup de choses au pas dans son physique et son mental.

Le pas, allié de la relaxation.

Les problèmes d’équilibre, de relaxation musculaire et résistances sont moins difficiles à résoudre, tant pour le cheval que pour le cavalier.

Elle permet au cavalier d’être plus précis et d’avoir du temps et au cheval de comprendre ce qu’on lui demande et de décomposer ses gestes. Les contractions sont souvent moins fortes, l’exercice plus facile.